Lueur zébrure nuit encre
heure bleue horizon fermeture rien
que le ciel rien
que la nuit rien
à l’horizon il me souvient tant
dans un jardin parfumé de jasmin
jadis
à l’heure tendre du crépuscule tendu de rose le rossignol chantait et ton cœur battait contre le mien
ce temps n’est plus il me souvient tant pourquoi s’en est-il allé ses ailes noires t’ont emporté dans la nuit obscure je veux aller pour te rejoindre et recommencer
jadis est une pierre précieuse dans la nuit noire de la mémoire en deuil de mille feux elle brille
jet d’eau de paroles et de larmes qui disent et pleurent l’absence faisceau de soupirs qui s’écoulent en silence sur le seuil de la maison vide poignée de pétales éparpillés sur les marches
il me souvient tant tant et tant de souvenirs disparaissent et s’éteignent les bouquets de souvenirs ont la beauté d’un feu d’artifice