je n’entends que le silence
je ne vois que la lumière
barrée par des obstacles qui organisent le tempo de l’ombre
l’équilibre des formes
la justesse des teintes
seraient moindres
sans ces quelques lignes qui redessinent l’architecture du monde
et le silence n’est pas obsédant
grâce aux petites notes flûtées des oiseaux alentour
dans ce repli immobile du temps
après les orages de l’été
avant les tempêtes de l’automne
je prends racine
au creux des interstices
une partition s’écrit
qui donne à lire