Elle se dresse au bord de l’océan, en haut d’une dune, tout au bout d’un petit chemin qui descend vers le rivage. Elle est entourée d’un jardin couvert d’herbes folles, protégé des grandes marées par un mur de pierres qui se retiennent mécaniquement les unes aux autres. Une porte latérale en bois donne accès au chemin, à quelques mètres seulement de la plage. On croirait entendre des rires d’enfants en maillots de bain courant pieds nus vers les vagues… Bien charpentée, assez grande sans être immense, elle a sans doute été construite une dizaine ou une quinzaine d’années après la seconde guerre mondiale, dont la côte porte ici de si nombreux stigmates… Elle n’est pas délabrée, ses propriétaires ont sans doute le souci d’éviter pour elle l’irréparable, mais aucun panneau ne signale qu’elle est à vendre. Cette éventualité lui ferait perdre le charme que je lui trouve, et le but…
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