(fiction en cours d’écriture)
L’époque, plus que toute autre, aimait le divertissement, qui lui était désormais offert non plus seulement sur les écrans de télévision classique, mais aussi sur toutes sortes de supports connectés, nomades et tactiles. Les professionnels de la politique usaient et abusaient des sondages et des techniques de communication pour devancer l’opinion et l’orienter dans le sens qu’ils souhaitaient. Mais les réseaux sociaux étaient nés, Facebook, Twitter, et ce dernier surtout permettait un échange d’informations partout et à tout moment à l’instant même où un événement se produisait, où se tenait une réunion, un rassemblement, où se faisaient les discours. L’échange était théoriquement limité par l’obligation de condenser les messages en 140 caractères (pas un de plus!), mais cette contrainte était contournée par l’ajout de liens qui renvoyaient les interlocuteurs vers des sites, blogs, journaux électroniques, qui procuraient aux auteurs l’espace nécessaire pour développer leurs idées, au grand dam de la presse traditionnelle qui voyait se lever devant elle des citoyens lambda qui faisaient oeuvre de journalisme, et de l’intelligentsia admise dans les palais de la République dont la pensée à la mode était brillamment contestée par des anonymes qui faisaient preuve d’une rigueur intellectuelle dont elle n’avait plus l’habitude et qui aurait dû lui faire honte…
Même Donald Trump usait… et abusait de Twitter, sans compter ses fautes d’orthographe et de comportement qui montraient quelques facettes de son caractère qui dépassaient sans vergogne les 140 admissibles à l’époque.
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oui mais on pouvait aussi, si on le désirait, suivre les tweeds d’une journaliste française Laurence Haïm (à propos de Trump et Madame Clinton) qui rendait compte au fur et à mesure, et avoir son regard transparaissant dans ce résumé
(pour les sondages etc… oui, et la croyance de certains qu’on fait de la politique sur internet, en sourire rageusement)
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L’avenir n’est peut être pas si maussade qu’on le présage, j’espère.
J’aime ta façon d’écrire, tu as du talent.
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