La joie se souvient…
Silence piégé
dans l’air glacé
la joie se souvient
Un jour
une autre nuit
le souvenir est si doux
A la source des larmes
résurgence
de mots autrefois entendus
Douceur inouïe
dans le désert de la nuit
de ces paroles anciennes
aujourd’hui emmurées
dans le tombeau du temps
Des murmures s’échappent
et la joie se souvient
que dire
dos au mur
qui ne soit pas trop dur
Sous le regard de la lune
les larmes se figent
jaillissement inattendu
de l’eau claire d’une voix
Fragile oasis
mirage
l’étau de la nuit
enserre les tombeaux
Dans l’air glacé
comme une hallucination
la voix vole en éclats
l’écho résonne comme du cristal
Texte et image : Françoise Gérard
Superbe peinture, Françoise, où la nuit cohabite avec un soleil encore haut et presque déjà couché !
J’aimeJ’aime
Un grand merci, Gilles, belle journée !
J’aimeAimé par 1 personne
belle lumière… si vibrante…
et un sentiment que les mots épousent les lignes ondulantes de l’image…
J’aimeJ’aime