salle (sas) d’attente suspension du temps qui s’étire s’échapper impossible attente obligée attente compacte éviter le choc frontal fil d’araignée oublié dans un coin du plafond blanc contemplation des murs bleus d’échappées belles rêveries trouées de pensées inspiration relaxation migraine ne pas y penser s’abstraire s’extraire flotter à la surface du plafond blanc page d’oubli fatigué temps froid à feuilleter tant pis temps pris au microscope de micro-sensations délirantes chaos de vie suspendue un jour les Parques point de rupture possible aujourd’hui à venir certain destin résister vivre hic et nunc chanson douce reconstruire sens murs plutôt blancs plafond plutôt bleu ciel soleil caché micro-pensées éclatées filaments à suivre fissures invisibles les parois de la pièce pavoisent le temps n’est plus un flux mais un coffre ouvragé de mémoire mes souvenirs sont miens je ipse je s’efface et je se crée secrets des mots sonorités qui se déploient ondoyantes dans le temps et dans l’espace chemins de liberté insoupçonnés fermés ouverts fermés éviter le figuratif fuir les signaux impérieux se dissoudre dans le flou attendre sur un nuage hypothétique retour et sortir enfin s’oublier dans le flux
Exactement … comment le dire autrement ? Vous lisant je pensais seulement cela : exactement. Comme nous sommes. Dans le paroxysme de l’attente.
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Merci, Isabelle, certaines situations nous confrontent encore plus que d’habitude à ce paroxysme de l’attente et, paradoxalement, en contrepoint, j’aimerais me persuader que le concept bergsonien de la durée nous offre une échappatoire analogue à celle de la musique, qui permet à chaque instant musical de prendre sens (ou son) en s’insérant dans un ensemble …
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Avant le choc, tout un univers d’attente et de pensées…
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La vie est peut-être une salle d’attente aux dimensions inconnues…
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