Mépris

(fiction en cours d’écriture)

     Ce nouveau régime fort s’appuyait sur une droite anonyme et diffuse associée au grand capital national et international, plus proche des milieux financiers qu’industriels, puissante dans les médias, décidée à réduire le contrôle de l’Etat et les services publics, rétive à la lenteur de la prise de décision démocratique, méprisant la vie intellectuelle et la recherche, développant une idéologie de la réussite individuelle, cherchant à museler son opposition, violente à l’égard des minorités, populiste au sens où elle contournait la démocratie au nom de ce qu’aurait voulu, selon elle, le peuple. Face à cette droite hégémonique, la gauche n’existait pour ainsi dire plus. De reniement en reniement, elle s’était sabordée. (cf lemonde.fr, octobre 2010)

     Ecrit depuis l’avenir

     2064

2 commentaires

  1. Après la victoire de Fillon au premier tour de la Primaire de la droite, l’horizon semblait dégagé pour le retour aux valeurs de « la famille » les plus préhistoriques.
    L’heure du SAMIZDAT semblait venir, en avril 2017, lorsque tous les « libéraux » auraient gagné le pouvoir, mais pas celui qui dicte encore les consciences libres.

    J’aime

  2. Le nouveau thatchérisme fillonnesque allait plonger le pays dans un tel marasme que les émeutes provoquées par le désespoir populaire et la peur qu’elles susciteraient entraîneraient une répression féroce et de nouvelles restrictions à la liberté d’expression ainsi qu’à la liberté de manifester, dans un contexte de lutte contre le terrorisme qui justifierait la reconduction sine die de l’état d’urgence…

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.