La pluie piétine
drue, serrée, pressée
la pluie trépigne
à coups sourds
comme les battements
de mon coeur
la foule des gouttes
glougloute
dans les gouttières et les caniveaux
dehors
j’ai ouvert la porte
je n’ouvre plus mon coeur
la pluie claironne
que la vie revienne après le déluge
la vie peut-être
moi je ne suis pas juge
je voudrais seulement
une remise de peine
Comme on sent sa présence
à travers le poème !
…
et cet écho
du dernier mot de la dernière ligne qui contient
le dernier mot de la première.
J'aimeJ'aime