François Hollande était déroutant, Benoît Hamon est fuyant. Là où l’actuel locataire de l’Elysée répondait en 2012 à la campagne de Jean-Luc Mélenchon par un « Mon ennemi c’est la finance » qui s’avèrera comme on pouvait s’en douter mensonger, son dauphin socialiste se lance lui dans une fuite en avant éperdue. Depuis le Portugal, Benoît Hamon a en effet divulgué les quatre axes de sa « stratégie de relance de la construction européenne » comme autant de portes dérobées. L’occasion pour lui d’essayer d’échapper à l’interpellation de clarification que lui a adressée Jean-Luc Mélenchon au prix d’un approfondissement des vieilles recettes européennes et d’un recyclage des propositions du PS en la matière.
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