C’est fort, le déni. En 2011, au moment ou DSK a été arrêté pour des accusations de viol et agressions sexuelles à l’encontre de Nafissatou Diallo, femmes de chambre de l’hôtel Sofitel de New York, il a fallu plusieurs jours et des déclarations intolérables pour que la presse pense enfin à dire qu’il y avait -dans cette affaire, une victime, une femme.
Grâce à la mobilisation des féministes et au trop plein de sexisme qui s’est manifesté, on a eu ensuite l’impression d’un sursaut de quelques unEs et parfois, les médias ont fait leur travail.
Trois ans après, alors que DSK est toujours libre, le cinéma vient achever le travail de révisionnisme, en effaçant à nouveau de l’histoire toute référence à son sujet central : les violences sexuelles infligées aux femmes en toute impunité par les hommes en général et les puissants en particulier.
Ainsi, c’est facile avec le cinéma…
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