Contre la confusion des idées ou la dérive de la planète, cogner contre le vide…
« J’ai rêvé que tu écrivais un roman policier. L’assassin habitait chez toi… » Mon désir de participer à la « dissémination » de juin, répondant à la suggestion lancée par Renaud Schaffhauser et Laurent Margantin, m’amènera peut-être à sortir du thème ou alors à rater, du moins partiellement, l’esprit de l’échange qui est à la base de cette dissémination même. Car je n’ai pas trouvé dans notre univers un auteur de romans policiers pour lui soumettre le cas. J’ai envisagé alors de me caler dans un roman ou dans un film où le meurtre s’exploite dans les quatre murs d’une famille ou d’un couple… Cependant, j’ai la nette sensation que l’énonciation de départ — « l’assassin habitait chez toi » — ne veut pas suggérer une situation traditionnelle ou banale, par exemple une histoire de tromperie ou d’insatisfaction conjugale. Il y a quelque chose de plus intime et redoutable à…
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Merci, Françoise de cet honneur !
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