« C’est une horreur, un carnage » pour les Kurdes
Un réfugié qui a fui les violences dans la ville kurde de Aïn al-Arab (Kobané en kurde) se repose après avoir franchi la frontière turque. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS
conflitUn chirurgien français de retour de Sérékaniyé, au nord de la Syrie, se dit « effondré » par la situation.
OLJ/AFP
04/10/2014
Les pays occidentaux doivent apporter « une aide humanitaire et militaire » aux populations kurdes, a déclaré samedi lors d’une conférence de presse à Paris le chirurgien Jacques Bérès, dénonçant « une horreur » et « un carnage » dans le nord de la Syrie.
« Il faut voir ce que les Kurdes se prennent », lance désabusé le Dr Bérès, rentré la veille de Sérékaniyé, localité à quelques kilomètres à l’est de Aïn al-Arab (Kobané en kurde, au nord de la Syrie), ville assiégée depuis plus de deux semaines par l’organisation Etat islamique (EI).
« C’est une horreur, un…
Voir l’article original 272 mots de plus