débridé

Fin de l’Histoire

Nous étions si fragiles…

     L’intolérance et la bêtise avaient décidé de ce que serait le vingt-et-unième siècle dès le 11 septembre 2001, quand des membres du réseau djihadiste islamiste Al-Quaïda détournèrent quatre avions de ligne pour les projeter contre les tours jumelles du World Trade Center à New York et sur le Pentagone à Washington. Le Choc des civilisations n’était pourtant pas inévitable. L’Histoire n’était pas écrite à l’avance, mais il ne s’agissait pas seulement du nez de Cléopâtre. L’Etat islamique aurait-il pu se développer si la guerre occidentale en Irak contre Saddam Hussein n’avait pas eu lieu en 2003? La planète aurait-elle succombé aux flammes de l’intégrisme religieux et du réchauffement climatique si Al Gore avait accédé à la présidence des Etats-Unis à la place de Georges Bush junior le 20 janvier 2001? La chute du mur de Berlin et la décomposition du bloc soviétique avaient amené d’aucuns à penser, à la fin du vingtième siècle, bien loin d’une guerre civilisationnelle, que la fin de l’Histoire était advenue. Le monde occidental s’était laissé emporter, alors, par une vague d’optimisme tellement gigantesque qu’il se croyait désormais immortel ou invincible. Les Bourses battaient record sur record, les économistes annonçaient à leur tour la fin des retournements de cycles, les nouvelles technologies de l’information et le développement de la Toile devaient induire un mouvement d’expansion ininterrompue. A cette époque se sont formées les bulles financières colossales qui allaient déclencher la crise des subprime en 2007. Les thuriféraires d’un capitalisme débridé triomphaient partout sans retenue en faisant reculer la puissance publique des Etats, pourtant déjà bien entamée depuis l’arrivée au pouvoir des néo-libéraux en 1979 et 1981, dans le sillage de la première ministre du Royaume-Uni Margaret Thatcher et du président des Etats-Unis Ronald Reagan.

La crise

(fiction en cours d’écriture)

     Le monde occidental s’était laissé emporter, alors, par une vague d’optimisme tellement gigantesque qu’il se croyait désormais immortel ou invincible. Les Bourses battaient record sur record, les économistes annonçaient à leur tour la fin des retournements de cycles, les nouvelles technologies de l’information et le développement de la Toile devaient induire un mouvement d’expansion ininterrompue. A cette époque se sont formées les bulles financières colossales qui allaient déclencher la grande crise de 2007. Les thuriféraires d’un capitalisme débridé triomphaient partout sans retenue en faisant reculer la puissance publique des Etats, pourtant déjà bien entamée depuis l’arrivée au pouvoir des néo-libéraux en 1979 et 1981, dans le sillage de la première ministre du Royaume-Uni Margaret Thatcher et du président des Etats-Unis Ronald Reagan. Le vieil argument selon lequel la richesse des uns entraînait immanquablement l’enrichissement de tous était brandi sans vergogne pour justifier l’immense fortune d’un tout petit nombre et occulter l’accroissement considérable des inégalités. Mais les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel et l’arrogance des financiers allait bientôt provoquer la plus grande crise économique survenue depuis le Jeudi noir de 1929. De grandes banques faisaient faillite et pour éviter une crise systémique qui aurait fait s’effondrer comme un château de cartes les réseaux financiers interconnectés du monde entier, les puissances publiques étaient réapparues au premier plan pour éteindre l’incendie, en injectant dans les circuits des centaines de milliards de devises qui alourdirent le poids de la dette des Etats. C’est ainsi que les contribuables eurent à rembourser le prix colossal d’un endettement à l’origine privé hérité des organismes financiers responsables de la crise, et que les pays les plus faibles, comme la Grèce ou le Portugal dans la zone euro, avaient été menacés d’asphyxie et encouru eux-mêmes la faillite.

     Drôle d’Histoire

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