Cheval de Troie?

Nous étions si fragiles…

    Manifestement, la puissance étatique dont semblait se réclamer Martens connaissait un degré de développement scientifique et technologique très avancé. En attestaient les objets informatiques miniaturisés trouvés en sa possession. Les meilleures équipes d’ingénieurs américaines et européennes avaient uni leurs efforts pour en percer les secrets, sans réussir toutefois à entrer dans le système principal qui les commandait à distance, au point de craindre l’intrusion d’un cheval de Troie dans nos propres systèmes… Pris de panique, les généraux de l’OTAN avaient exigé la destruction de ces objets. Des fuites s’étaient répandues dans les réseaux sociaux, à l’origine de la montée soudaine de l’intérêt des populations pour l’espion arrêté par les Français. Une espèce de psychose paranoïaque s’était alors emparée des politiques et la pression sur Jean-François était devenue extrême. Il était le fusible idéal à faire sauter en cas de problème, mais la question n’était pas là. Le FBI trépignait d’impatience et la France ne voulait pas que ses services de contre-espionnage puissent être taxés d’incompétence. Il fallait que Martens se lâche, qu’il raconte par le menu tout ce que nous désirions savoir. A n’importe quel prix… J’avais été l’instrument de la méthode douce utilisée jusqu’alors par Jean-François. Jusqu’où irait-il pour obtenir des aveux?…

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