Nous étions si fragiles…
L’humanité devait faire face à de fortes perturbations climatiques et géopolitiques qui conduisaient les dirigeants du monde occidental à se durcir contre la volonté même de leurs peuples. Les principes de liberté, d’égalité et de fraternité, chers à la République française, étaient de plus en plus ouvertement bafoués. De reculade en reculade, les grandes institutions issues des Lumières, qui avaient été confortées après la seconde guerre mondiale par le Conseil national de la résistance, finissaient par être vidées de leur sens. Dans les autres grandes démocraties, les dégâts causés par le nouvel ordre mondial qui se mettait partout en place étaient aussi gravissimes qu’en France. Sous le prétexte de protéger les citoyens, de nouvelles lois plus liberticides les unes que les autres étaient votées par des élites parlementaires de moins en moins responsables de leurs actes devant les peuples. Partout, une crise aiguë de la démocratie provoquait des protestations massives de la population, qui se contentait en général de manifester pacifiquement, mais la récupération de ces mouvements populaires par l’extrême-droite, ou quelques groupuscules plus rares de la gauche révolutionnaire, en perte de vitesse depuis la fin du vingtième siècle, était brandie par les gouvernements pour justifier et amplifier la répression policière. A l’angoisse de l’électorat qui se réfugiait dans une abstention de plus en plus abyssale, les élites politiques répondaient au mieux par l’incompréhension, au pire par la provocation et par la force, en suscitant la peur. Le monde devenait orwellien. Et nous, nous étions aveugles…
Orwell n’en croirait pas ses yeux, lui qui ne possédait pas une intelligence artificielle. :-)
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D’autant plus qu’il avait en ligne de mire l’empire soviétique et n’était pas enclin à penser que le danger totalitaire viendrait des démocraties elles-mêmes, gangrenées par le néolibéralisme… le nazisme était pourtant bien arrivé à la suite d’une élection démocratique normale détournée par l’élite bourgeoise, qui avait préféré nommer Hitler chancelier plutôt que de respecter la logique des urnes, en faveur de la gauche…
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un chaos soigneusement orchestré (orchaostré ?) pour nos convaincre de remettre notre sort entre les pattes de nos guides-qui-savent-mieux-que-nous ?
mais non, ça serait être complotistes, le vilain mot !
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« Moi ou le chaos », c’est ainsi que les hommes au pouvoir vendent leur candidature en diabolisant toute tentative d’opposition…
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merci …le temps des lumières n’éclaire plus d’aucune étincelle l’esprit dit:humain.
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