Les événements dramatiques du 13 mars mobilisaient toutes les forces des services de renseignement. La peur d’une réplique de l’attentat de Boston accélérait les enquêtes et levait certains freins. Jean-François Dutour n’eut aucun mal à faire passer Martin du statut de vraisemblable trafiquant à celui de terroriste potentiel. Mais après plusieurs mois de recherches, on n’avait toujours pas contre lui le moindre début de preuve. C’est alors que Jean-François eut l’idée de faire de moi une espionne pour débusquer l’espion en m’autorisant à lui rendre visite dans sa cellule…