La question du nucléaire

 

     Avec l’accueil des réfugiés, la sortie du nucléaire avait été l’un des aspects les plus positifs du bilan de la chancelière, et l’attentat qui venait de se produire en France mettait soudain en lumière la pertinence de la décision qu’elle avait prise après la catastrophe de Fukushima. Les centrales françaises de Fessenheim, Chooz et Bugey, proches de leur frontière, étaient désormais perçues par l’Allemagne, le Luxembourg et la Suisse comme un danger potentiel auquel il fallait mettre un terme au plus vite. De même, la construction d’un centre de stockage des déchets radioactifs à Bure, en Alsace, était de plus en plus violemment contestée. Le dogmatisme de la France sur la question du nucléaire n’était plus accepté par son principal partenaire européen et allait se fissurer sous les coups de boutoir de l’opinion qui commençait à réclamer des comptes. De ce point de vue, la petite bombe atomique qui venait d’exploser au château de Versailles pouvait servir de détonateur à une remise en cause radicale et salvatrice de la politique énergétique française, en provoquant un sursaut démocratique vital dans le pays.

     Ecrit depuis l’avenir

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