(fiction en cours d’écriture)
En 2015, l’Humanité jouait son avenir. Certains hommes, certaines femmes d’Etat l’avaient compris. La chancelière Angela Merkel s’était appuyée sur la sensibilité des Allemands à l’écologie, après la catastrophe de Fukushima, pour sortir du nucléaire et accélérer le développement des énergies renouvelables. Le président nord américain Barack Obama ne manquait ni d’intelligence ni de volonté, mais se heurtait aux puissants lobbys du charbon qui répandaient dans l’opinion publique les poisons de l’idéologie climato-sceptique qu’ils finançaient et nourrissaient. La Chine, gros pollueur préoccupé de son essor économique récent, commençait à prendre la mesure du problème en voyant les brumes épaisses du smog asphyxier ses villes, mais de la prise de conscience à la mise en oeuvre d’un modèle de développement durable, le chemin serait long, il n’était pas réaliste de compter sur elle pour changer rapidement le cours des choses… La France aurait pu, aux côtés de l’Allemagne, jouer un rôle moteur. Mais la France était gouvernée par François le très petit… La grande conférence sur le climat était à peine terminée que le président de la République française, au lieu d’en exploiter les conclusions pour lancer le pays dans une dynamique vertueuse de relance économique par la transition écologique, avait sorti de son chapeau un projet de révision de la Constitution qui avait jeté le trouble dans l’opinion et déclenché la colère d’un très grand nombre de socialistes et/ou d’humanistes républicains…
A sept mois de l’élection présidentielle qui approchait maintenant à grands pas, le président de la République parcourait la France, tenant ici un discours alambiqué pour « tacler » un de ses adversaires partisan du retour à l’époque des Gaulois, ou embrassantt une mariée en faisant des selfies.
Il était candidat sans l’affirmer, ce qui n’aidait pas ses partisans à s’engager fermement à ses côtés.
Pendant ces ronds-de-jambe pré-électoraux, la néo-facho attendait tranquillement son heure.
J’aimeJ’aime
Enfin, ce qu’il restait de partisans… car sa cote d’impopularité battait record sur record…
J’aimeJ’aime