(fiction en cours d’écriture)
Le président de la République française Nicolas Sarkozy, parvenu au pouvoir en 2007, avait bâti sa campagne électorale sur les thèmes de la sécurité intérieure et de l’identité. Tout son quinquennat avait été marqué (entaché) par une politique droitière qui flirtait avec les thèses nationalistes de l’extrême droite. L’irrésistible ascension de Marine Le Pen, qui avait succédé à son père Jean-Marie à la tête du Front National, datait de cette époque. Mais, paradoxalement, c’est pendant les deux quinquennats suivants du socialiste (?) François Hollande, de 2012 à 2022, que la popularité de celle-ci s’était envolée. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2012, avec 18% des voix, le Front National réalisait déjà un score historique, mais le parti socialiste, qui venait de gagner les élections sénatoriales et présidentielle, détenait tous les pouvoirs. L’heure était à l’optimisme, la progression du FN aurait pu s’arrêter là, et le nom de la famille Le Pen serait resté cantonné à la périphérie de l’Histoire.
Las… Elu sur un programme de gauche, le président François Hollande avait immédiatement endossé les habits de la droite libérale. Sa promesse d’inverser la courbe du chômage, fléau moderne que tant de gens redoutaient, avait été prise en défaut avec autant de régularité que sa constance à la renouveler en dépit de tous les signaux alarmants qui montraient qu’il n’avait pas pris le bon chemin pour la tenir. Quand, pour séduire l’électorat de la gauche dite extrême ou radicale, il avait pris pour cible la finance dans son discours du Bourget de janvier 2012, ses propos avaient été perçus comme une déclaration d’hostilité envers les prédateurs à l’origine de la crise financière mondiale de 2008, et le signe que le candidat socialiste prenait au sérieux les problèmes et la souffrance des petites gens, appelés jadis par un ministre de droite « la France d’en bas ». Profondément déçus par Nicolas Sarkozy, les Français avaient élu François Hollande en mai 2012 parce qu’il avait promis le « changement », mais celui-ci ne vint jamais, ni sur le front de l’emploi, ni sur les autres sujets que les populations les moins favorisées considéraient comme primordiaux. Les banlieues dites difficiles continuaient de se vivre comme des territoires perdus de la République (le chômage y battait des records!), les campagnes se désertifiaient de plus en plus et les ruraux, qui ne bénéficiaient plus d’un accès direct aux services autrefois de proximité – il leur fallait parcourir de nombreux kilomètres pour se rendre chez un médecin ou dans un bureau de poste – se sentaient abandonnés. En renouvelant le mandat de François Hollande en mai 2017, les électeurs ne lui avaient pas renouvelé leur confiance, ils avaient seulement choisi d’éviter le pire en empêchant le Front national, arrivé en tête au premier tour avec 32% des voix, d’accéder au pouvoir suprême. Le barrage républicain avait tenu, il cèderait cinq ans plus tard, le sursis accordé n’avait pas été mis à profit pour redresser les erreurs passées de professionnels de la politique qui ne se sentaient jamais tenus de respecter leurs promesses…
Même s’il s’agit de science-fiction, je doute fortement du « sursis » accordé par ce récit à FH en avril 2017… (déjà Angela Merkel, comme un signe avant-coureur, subit la pression de l’extrême droite).
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j’aurais tendance à bisser
ceci dit
tout est possible avec un bon plan com
Il suffit de voir ce que tout un chacun consomme.
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Que ce soit Hollande, Juppé ou un autre candidat de la pensée unique marchéiste vendue par les grands médias, la logique sera la même… une nouvelle déception tellement immense que la conjugaison de l’abstention et de la montée irrésistible du Front national poussera tôt ou tard MLP à l’Elysée…
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Difficile d’aimer, Françoise ! Je ne parle pas du récit mais de la réalité qui s’y reflète plus vrai que vrai. J’ai la vague impression qu’un bon candidat peut difficilement être un bon président. Les fonctions, le rythme, la communication, le sens de la direction ont des exigences très différentes. Comme l’élu est forcément un bon candidat, adieu donc le bon président. Je cherche désespérément mon optimisme !
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Cela montre seulement que le fonctionnement de nos démocraties est perverti. Nous, les citoyens, devons raisonner sur des propositions et des programmes. L’abstention grandissante montre d’ailleurs la déception des gens devant cette offre politique réduite à de la com’.
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oui je like l’écrit pas ce qui est la réalité actuelle ou probable
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