Imiter à la l imite
réitérer l’itinéraire perdu
ne pas s’é carte r de la carte tracée à la lumière de la nuit
ne pas nuire au futur et fuir s’il le faut au plus près de la foule et du bruit pour éviter la tentation du neuf
aujourd’hui, je le dis, je recommence l’aventure du Verbe et de la Vie
je serai à la fois toute proche et très lointaine, terrestre et céleste, claire et obscure, géante et minuscule, banale et nécessaire
je ne sais rien et rien moins que rire d’éc rire
mon paysage est une ligne pas même un rideau
de l’autre côté existe tout ce que je désire
ma couleur préférée est le blanc pour n’avoir pas à choisir entre la pourpre et le bleu de Prusse
au centre de mon royaume rêve pourtant un enfant qui barbouille grandeur nature
j’aime aussi cet art subtil de creuser les mots jusqu’à leurs souches secrètes
J’aimeJ’aime
Vous le faites admirablement dans votre journal poétique, Mots sous l’aube…
J’aimeJ’aime
le rire du livre et de l’oubli (ou de la mémoire)…
J’aimeJ’aime
Rire sans l imite…
J’aimeJ’aime
Synesthésie est une maladie chérie. Vous savez la porter sans musique. Vos mots sonnent et vos couleurs rappliquent, enfant grandeur nature qui barbouille sa bouche de rouge à lèvres et non plus de chocolat. C’est pas grave, on vous aime quand même. :-)
J’aimeJ’aime
Et je reprends, dans le désordre, pour le plaisir :
« mon paysage est une ligne pas même un rideau
ma couleur préférée est le blanc pour n’avoir pas à choisir entre la pourpre et le bleu de Prusse
je serai à la fois toute proche et très lointaine, terrestre et céleste, claire et obscure, géante et minuscule, banale et nécessaire… »
Belle soirée, belle semaine, chère Françoise. Et merci loin après pour ces tendres barbouillages.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci, chère Caroline, pour cet écho qui me revient si agréablement de chez vous !
J’aimeJ’aime